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Compagnie du Grand Désherbage                                                                        Spectacles Expositions Lectures

        ACTUALITÉS        spectacles 2019

2019

spectacles

 

Denis Wetterwald et son orchestre

 

20 avril Soulaines (49)

14 juin Caen (14)

20 juin La Flèche (72)

25 juin Luynes (37)

12 octobre Meyssac (19)

 

 

Dernières publications 

 

Aurore… pavillon K. Z4 éditeur 2019

 

***

 

a traduit du letton avec Anita Klavins

Même cette petite étoile…

d'Imants Ziedonis éditions du Cygne 2019

 

 

Alexandre Vialatte, un adolescent chimérique

« L’homme n’est que poussière,

 
c’est dire l’importance du plumeau »

 

Romancier, germaniste découvreur et traducteur de Kafka, chroniqueur inimitable, Alexandre Vialatte (1901-1971) reste (de moins en moins) un écrivain « notoirement méconnu », comme il aimait à se qualifier.


Grâce aux efforts de Ferny Besson, sa biographe et amie, cette œuvre prend petit à petit sa place dans la littérature du vingtième siècle, une place de plus en plus importante.


Plus de dix ans après sa mort, ses chroniques (il en a écrit près de deux mille) sont sorties des pages jaunies des journaux pour être réunies en volumes à lire de toute urgence pour ceux qui aiment la belle langue française, l’intelligence, la finesse, la culture jamais pesante et l’humour.


« L’homme est un animal à chapeau mou qui attend l’autobus 27
au coin de la rue de La Glacière et du boulevard Arago »


Auvergnat d’origine, né dans le Limousin, ayant passé la plus grande partie de sa vie à Paris, Alexandre Vialatte n’a cessé de chanter à travers ses chroniques l’Auvergne qui produit « des fromages, des ministres et des volcans » , le désert « la plus grande chose de la terre », la grammaire « que serait l’âme sans l’imparfait du subjonctif, une aventure extrêmement misérable » , le loup qui mange volontiers « des anciens combattants qui vont cueillir des champignons le jour des anciens combattants tels que cèpes, mousserons, champignons comestibles » , le gypaète barbu, la femme sans qui « l’enfant serait sans mère, le père sans fille, le beau-frère sans belle-sœur, l’oncle sans nièce et l’époux sans veuve » et bien d’autres choses.

« L’Auvergnat se compose en gros de la tête, du tronc et des membres. Avec la tête il pense l’économie, avec les membres il la réalise, avec les mains il la met dans le tiroir. Avec les pieds il est chasseur alpin. »


L’exposition emmène le visiteur d’Ambert à Paris et Héliopolis où Alexandre Vialatte fut pendant deux ans professeur de français, de « Battling le Ténébreux », sans doute son plus beau roman, à l’œuvre de Kafka qu’il traduisit quand personne ne le connaissait et qu’il eut beaucoup de mal à faire éditer à Paris, du sérieux le plus léger à l’humour le plus profond, des dessins de Chaval à l’œuvre de Brancusi et de Dubuffet son ami avec qui il entretint une correspondance hilarante et attentive.


« L’homme est un animal métaphysique, 
autrement dit, un petit compliqué »


Auteur d'un magnifique recueil inédit "Des papiers et des mots", Alexandre Vialatte ne pouvait être mieux évoqué qu'avec le papier et le mot.


Créé par Jean-Jack Martin, graphiste-facteur d'images, cette exposition se veut ludique, esthétique et apéritive. Elle veut donner l'envie d'en savoir plus sur le chroniqueur auvergnat.


Composée de lés de papier lestés par des plumeaux multicolores, cette exposition souple joue sur la légèreté et la lumière. Le lieu de l'exposition est entièrement habillé par les textes et les images en noir et blanc volontairement non tramées qui permettent une lecture aisée et confortable.

Prévoir quelques vitrines pour des documents rares, éditions originales, manuscrits des premiers romans et des premières pages de Kafka jamais traduites en français, des sculptures de Philippe Kaeppelin, des dessins de Georges Allary amis de l'auteur et de nombreuses photographies inédites.


Cette exposition nécessite un espace de 40 mètres linéaires et un minimum de 4 vitrines ( modulation possible car elle existe en deux dimensions).

 


" La gloire est souvent faite de malentendu. Toute celle de Cambronne ne tient qu’à un mot inventé "




Films

 

"Alexandre VIALATTE, une évocation" 52 mn réalisé par Carole Chevrier et Denis Wetterwarld. Co-production Cie du grand Désherbage  et Art'nac.


Ce film veut donner à voir et à découvrir l'œuvre de l'auteur. Tourné à Paris, en Provence et en Auvergne, il se compose de témoignages d'amis et de proches: Ferny Besson, Pierre Vialatte, René Desthomas, Philippe Kaeppelin, Jean Dutourd, Annette Lauras-Pourrat..., de promenades dans les paysages vialattiens et de nombreux textes interprétés par un comédien qui font découvrir la richesse la subtilité et l'humour de cet auteur rare.


  "Alexandre Vialatte et Jean Dubuffet, une cocasse complicité" 13 mn réalisé par Carole Chevrier et Denis Wetterwald . Co-production Cie du Grand Désherbage  et le FRAC Auvergne.


Amis dés le début des années 50, Jean Dubuffet et Alexandre Vialatte ont entretenu une belle correspondance. Alexandre Vilalatte écrivit des dizaines de chroniques au sujet de l'œuvre du peintre et sculpteur. C'est à un dialogue post-mortem très amical et drôle que nous convie ce film qui est aussi une promenade dans l’œuvre de Jean Dubuffet.


Une copie audio d'une émission réalisée par Denis Wetterwald pour France-Culture dans la série Une vie, une œuvre est disponible.

Denis Wetterwald est l'auteur d'un livre Alexandre Vialatte paru aux éditions du Castor-Astral.


Il a établi et annoté la Correspondance Alexandre Vialatte-Jean Paulhan enrichie de lettres à Max Brod aux éditions Julliard et participé à la rédaction du Dossier H consacré à l'auteur.


Il publie un second ouvrage sur Alexandre Vialatte à l'occasion du centenaire de sa naissance au printemps 2001 dans la collection Maisons d'écrivains chez Christian Pirot : Alexandre Vialatte, des maisons d'enfance aux maisons d'en face.

Les avis

La présentation promène visuellement le spectateur à travers une vingtaine de dates repères, sur les sentiers de l'écriture littéraire, sur la voie intime du courrier, de mille et une choses drôles, citées entre les plumes multicolores d'une procession textuellement édifiante.
                                                                                                                            

Ouest-France

 

Une symphonie en Vialatte majeur.


                                                                                                           La Montagne

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